Selon les scientifiques, ces microbes «mutants» pourraient représenter un danger considérable pour la vie sur Terre et sur d'autres planètes.
Ces expériences ont été menées depuis 2005 dans le secteur russe de la Station spatiale internationale (ISS). Des échantillons de 68 organismes, des bactéries aux vertébrés ou aux embryophytes, ont été placés dans un contenant «bio-risque» installé à la surface de l'ISS. Tous les six mois, les échantillons ont été renvoyés sur Terre pour y être étudié de manière plus approfondie.
La possibilité que des micro-organismes ayant muté dans l'espace puissent menacer la vie sur Terre nécessiterait de mettre en place une véritable «quarantaine planétaire» pouvant être adaptée à cette menace, estiment les scientifiques russes.
Le principe de la «quarantaine planétaire» est utilisé lors toutes les missions spatiales. Il vise à protéger la Terre et les planètes avoisinantes d'une pollution biologique et bactériologique. En 1967, les États-Unis, l'URSS et d'autres nations du monde avaient signé un accord pour protéger la Terre des mutations biologiques. Cet accord prévoit cinq catégories de protection planétaire ainsi qu'une stérilisation poussée des vaisseaux spatiaux.