Le sommet de l'OTAN se tiendra à Bruxelles les 11 et 12 juillet prochains et comme prévu, le président américain Donald Trump devrait exiger que les alliés s'engagent à augmenter leurs dépenses dans le domaine de la défense d'ici le milieu de l'année 2020 afin d'atteindre l'objectif requis de 2% du PIB.
La décision d'augmenter les dépenses en matière de défense pour les pays de l'Otan avait été prise lors du sommet de Bucarest en 2014 et Trump a d'ores et déjà exhorté à plusieurs reprises ses alliés à tenir leurs engagements, menaçant de réduire la participation américaine aux programmes de sécurité générale en représailles.
Mi-juin, la chancelière allemande Angela Merkel avait déclaré que l'Allemagne augmenterait ses dépenses en défense sur les dix prochaines années: en 2019, le budget militaire allemand atteindra 1,34% du PIB, 1,5% d'ici à 2025.
Une information qui n'a pas tardé à alarmer les responsables européens qui, toujours selon le journal, tenteraient désormais de comprendre si Trump a réellement l'intention de retirer du personnel militaire du sol allemand ou si ce n'est qu'une simple tactique de négociation avant le prochain sommet de l'Otan.
La Maison Blanche a déclaré qu'ils n'avaient pas demandé au Pentagone de mener une analyse des conséquences du retrait des troupes d'Allemagne, une telle étude étant pourtant la norme. Le porte-parole du ministère de la Défense a à son tour a déclaré que de telles analyses étaient bien en cours, mais a cependant nié la possibilité d'un retrait total ou partiel des troupes américaines en Allemagne.
Selon les médias, les Etats-Unis compteraient à l'heure actuelle près de 60.000 militaires basés en Europe, notamment en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg et en Italie.