Un drone et un avion radiocommandé appartenant à l'organisation Greenpeace ont attaqué, mardi, la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain.
La gendarmerie a réussi à intercepter un des drones. Les militants de Greenpeace ont fait volontairement s'écraser le deuxième, revêtu d'un costume de Superman, contre le mur du bâtiment de la piscine d'entreposage de combustible usé, accolée au réacteur 2, selon l'AFP.
«Mardi 3 juillet, à 06H27, les équipes de la centrale nucléaire du Bugey ont détecté la présence de deux drones survolant le site. Un des deux drones a été intercepté au sol par les forces de gendarmerie. La présence de ces drones n'a eu aucun impact sur la sûreté des installations», a indiqué Électricité de France (EDF).
«Cette action n'a eu aucune conséquence sur la sûreté de l'installation, n'a pas fait de dégâts sur les dispositifs de sécurité», a fait savoir le ministère de la Transition écologique.
Le 12 octobre 2017, huit activistes se sont introduits dans la centrale de Cattenom, en Moselle, et ont allumé un feu d'artifice à proximité d'une piscine servant à entreposer des combustibles usagés. Les activistes, interpellés par les gendarmes, ont expliqué leur action par la volonté d'alerter sur la vulnérabilité des sites nucléaires. Le tribunal correctionnel de Thionville les a condamnés mardi 27 février à des peines de prison allant de cinq mois avec sursis à deux mois ferme.