Selon Mary Dejevsky, auteur de l'article, si cette rencontre s'avère fructueuse et aboutit à une compréhension mutuelle, l'Occident perdra la possibilité de présenter Moscou en tant qu'«ennemi éternel».
«Depuis quand la confrontation militaire (Syrie), des conflits régionaux non-résolus (Ukraine), et les guerres de mots (les affirmations non prouvées que la Russie a aidé Trump) sont-ils considérés comme préférables à une rencontre personnelle susceptible de désamorcer les tensions Est-Ouest?», s'interroge la journaliste.
De plus, comme le souligne l'article, l'image de la Russie comme «ennemi éternel» est d'ores et déjà dégonflée par le Mondial 2018 qui «montre la Russie comme un pays plus humain et moins menaçant».
Vladimir Poutine et Donald Trump doivent s'entretenir le 16 juillet prochain dans la capitale finlandaise Helsinki. Il s'agira de la première réunion bilatérale des deux dirigeants organisée en dehors d'un sommet international.
Il y a un an, MM. Poutine et Trump se sont rencontrés en marge du sommet du G20 à Hambourg, après quoi ils se sont brièvement entretenus dans le cadre du sommet de l'APEC au Vietnam en novembre 2017.