Mais ce n'est pas le cas. Depuis plus de trente ans la palme d'or revient à l'avion amphibie soviétique A-40 qui est supérieur à son rival chinois. Retour sur l'histoire de ce géant.
L'A-40 est supérieur à tous ses rivaux de par la longueur de son fuselage, l'envergure de ses ailes et sa masse au décollage, sans parler de la vitesse de vol et d'autres caractéristiques, écrit vendredi 29 juin le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
En 1972, l'usine de construction mécanique de Taganrog a entamé le développement du futur hydravion anti-sous-marin appelé à succéder à l'avion amphibie Be-12.
La décision de la commission militaro-industrielle a été signée en avril 1980, et, le 12 mai 1982, le gouvernement a émis un décret sur la conception de l'avion amphibie A-40 surnommé Albatros.
Le développement et la construction du premier prototype ont pris presque 4 ans et demi. Enfin, le 9 septembre 1986, l'avion est sorti de l'usine d'assemblage pour être transmis aux spécialistes des vols d'essai.
La mission principale de l'A-40 consistait à rechercher, à poursuivre et à détruire des sous-marins ennemis. De plus, l'Albatros pouvait participer au placement de barrages de mines et de moyens aériens de lutte hydroacoustique, remplir des missions de sauvetage, faire de la reconnaissance électronique, ainsi qu'éliminer différentes cibles ennemis en mer.
Pour améliorer les caractéristiques de décollage et garantir la sûreté en cas de panne de moteur, il a été décidé d'installer sur l'A-40 une propulsion combinée composée de deux turboréacteurs D-30KPV de 12.000 kgf chacun et de deux réacteurs RD-36-35FA de 2.900 kgf.
L'Albatros pouvait embarquer jusqu'à 6.500 kg de charge utile installée dans le compartiment de fret, y compris des bouées hydroacoustiques, des torpilles anti-sous-marines, des bombes de profondeur, des mines et des missiles.
L'A-40 a décollé pour la première fois depuis la mer d'Azov le 4 novembre 1987, c'est à ce moment qu'un grave problème a fait son apparition: le balancement longitudinal de l'appareil au décollage et à l'atterrissage.
Cependant, l'histoire de l'A-40 semble toucher à sa fin logique, et les chances que l'Albatros redécolle un jour sont très faibles.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.