Ainsi, deux personnes interrogées sur cinq (38,7%) ont entendu des remarques désagréables et une sur dix (8,8%) a souffert physiquement à cause de préjugés raciaux ou religieux. Plus de 3.100 musulmans, Arabes, Asiatiques, Juifs, Sikhs résidant à New York ont pris part à cette enquête. Le rapport relève les incidents qui ont eu lieu entre juillet 2016 et la fin de l'année 2017.
Par exemple, 27% des femmes arabes musulmanes qui portent un hijab ont déclaré avoir été bouscoulées sur une plate-forme de métro, rapporte la commission.
«Personne à New York n'a la permission de discriminer ou d'harceler les autres à cause de qui ou de ce qu'ils sont, d'où ils prient, ou du pays d'où ils viennent», a déclaré Carmelyn P. Malalis, présidente de la commission.
«La Commission des droits de l'Homme de New York prend très au sérieux les incidents provoqués par des préjugés et nous sommes déterminés à les combattre».