La loi antitrust Sherma qui est antimonopole avait été utilisée il y a plus d'un siècle pour faire éclater l'empire pétrolier de John Rockefeller, rappelle mercredi 20 juin le site d'information Vestifinance.ru.
Cela fait plus de 30 ans que Donald Trump critique l'Opep. Pour lui, le cartel «vole les citoyens américains». Le président américain s'est déjà distingué par sa conduite radicale en déclenchant une guerre commerciale contre la Chine, l'UE et d'autres pays.
«Les pays membres de l'Opep+ ne s'entendront pas sur l'augmentation de la production pétrolière pendant la prochaine réunion à Vienne le 23 juin», estime le ministre iranien du Pétrole Bijan Zangeneh. Ce dernier note également que le président américain Donald Trump soutient un prix du baril élevé, tout en décrétant des sanctions contre l'Iran et le Venezuela.
Le pétrole cher est bénéfique aux compagnies de schiste, mais a provoqué une hausse du prix de l'essence, notamment aux États-Unis. C'est pourquoi le locataire de la Maison blanche a demandé à l'Opep d'accroître la production d'un million de barils. Bijan Zanganeh juge «inadmissible» ce comportement du dirigeant américain. «L'Opep n'est pas une organisation qui doit recevoir des instructions du président Trump et les respecter», dit-il.
Dans le même temps, le ministre koweïtien du Pétrole, de l'Électricité et de l'Eau Bakhit al-Rachidi a déclaré que les parties de l'accord n'avaient pas encore trouvé de consensus sur l'assouplissement des quotas, rapporte l'agence officielle Kuna.
«Il n'y a pas encore de vision claire en ce qui concerne l'augmentation ou la baisse du plafond de production. A Vienne, les parties prendront une décision dans l'intérêt des producteurs, des consommateurs et de la stabilité des marchés mondiaux», a déclaré le ministre.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.