Selon ce même quotidien, le responsable iranien a déclaré que son pays souhaitait que l'OPEP travaille à maintenir le prix de l'or noir autour des 60 dollars le baril, pour éviter que les États-Unis augmentent leur production de pétrole de schiste, en profitant d'un prix couvrant les coûts de production.
« Si le prix du brut avoisine les 70 dollars (…) cela encouragera la production du pétrole de schiste aux États-Unis», a déclaré le ministre.
En juin, l'Iran fera pression, lors de la réunion citée ci-dessus, pour récupérer une partie de sa production, mais d'une façon prudente afin de ne pas casser la demande, a expliqué Bijan Namdar Zangeneh cité par le quotidien, tout en soulignant que son pays produisait actuellement 3,8 millions de barils par jours, et pourrait en produire 100.000 barils de plus quotidiennement, sans préciser la date à laquelle l'Iran pourrait procéder à cette augmentation.
Le 30 novembre 2016, l'OPEP a accepté, pour la première fois depuis 2008, de plafonner sa production de pétrole pour la ramener à 32,5 millions de barils par jour, afin de stabiliser le marché mondial du pétrole. Les pays producteurs non membres de cette organisation, dont la Russie comprise, ont exprimé leur intention de se joindre à l'accord cet accord et de réduire leur production totale de 600 000 barils par jour. Cet accord a été prolongé jusqu'à fin 2018, lors de la réunion de l'organisation le 30 novembre 2017.