Dans une lettre adressée au président du Conseil de la nation algérien (la chambre haute du parlement algérien) Abdelkader Bensaleh, le président du parlement arabe, Mechaal Ben Fahm al-Salami, a loué le rôle joué par l'Algérie dans le soutien à la cause palestinienne, selon un communiqué du Sénat algérien datant du 18 juin 2018, cité par l'Algérie Presse Service (APS).
Le parlement arabe a salué, rappelle le communiqué, lors de sa dernière cession, le 9 mai 2018 à Rabat, «le grand soutien de l'Algérie à l'État de Palestine et aux Fonds d'Al-Aqsa et d'Al-Qods pour l'appui à la résistance du peuple palestinien et sa lutte pour la liberté et l'édification d'un État indépendant avec Al-Qods [Jérusalem, ndlr] pour capitale éternelle».
Pour mémoire, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté, le 13 juin 2018, un projet de résolution présenté conjointement par l'Algérie, en sa qualité de présidente du groupe de la Ligue des États arabes à l'Onu, et par la Turquie, en sa qualité de présidente du groupe de l'Organisation de la coopération islamique à l'Onu, réclamant la protection des Palestiniens contre les exactions de l'armée israélienne.
«Les tirs de roquettes qui ont été effectués depuis la bande de Gaza contre des zones civiles israéliennes», ont aussi été déplorés par l'Assemblée générale de l'Onu.
«L'adoption de cette résolution est un coup dur pour les États-Unis qui se sont vu refusés, à une majorité écrasante, l'amendement qu'ils ont présenté, et constitue une victoire pour la diplomatie palestinienne et pour tous les pays libres qui soutiennent sa cause», a déclaré Riyad al-Malik, ministre palestinien des Affaires étrangères dans un entretien avec l'agence Sputnik.
Du côté israélien, Dany Danon, l'ambassadeur d'Israël à l'Onu, a déclaré que ce vote de l'Assemblée générale constituait un soutien au terrorisme du mouvement Hamas et privait son pays de son droit à l'autodéfense, selon le site israélien Walla.