Les USA et Israël «ont occupé une position destructrice à la Conférence du désarmement»

© Sputnik . Ramil Sitdikov / Accéder à la base multimédiaMaria Zakharova
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La Russie exprime sa «sérieuse préoccupation» quant à la position «absolument destructrice» de Washington et Tel Aviv qui cherchent sciemment à politiser les travaux de la Conférence du désarmement à Genève parce que celle-ci est actuellement présidée par la Syrie, a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

La position de Washington et Tel Aviv à la Conférence du désarmement de l'ONU à Genève, présidée actuellement par la Syrie, a été vivement critiquée ce vendredi devant les journalistes par la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

«Les États-Unis et Israël ont occupé, à notre avis, une position absolument destructrice à la Conférence du désarmement à Genève, ayant pratiquement annoncé le boycott de ses structures auxiliaires dans le but d'empêcher une activité normale du forum durant la présidence de la Syrie, a-t-elle indiqué. Ce qui suscite notre sérieuse préoccupation.»

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Toujours selon Maria Zakharova, Washington et Tel Aviv ont réduit au minimum leur présence aux réunions et ont entièrement renoncé à participer aux manifestations non officielles en marge de la rencontre et aux contacts bilatéraux avec la délégation syrienne.

«Avec leurs alliés que sont l'Allemagne, l'Australie, la Bulgarie, le Canada, la Corée du Sud, la France, le Japon, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Pologne, le Royaume-Uni et la Turquie, ils cherchent sciemment à politiser les travaux de la Conférence du désarmement», a poursuivi Maria Zakharova.

Elle a attiré l'attention sur les déclarations absolument irresponsables à l'égard de la Syrie qui est accusée «de nombreux faits d'emploi des armes chimiques contre sa population et de violations de ses engagements dans le cadre de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC)».

«Il se peut que nos collègues américains tentent encore une fois de rejeter la responsabilité pour les dérapages de la conférence sur quelqu'un d'autre», a-t-elle ajouté pour conclure.

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