Selon lui, l'Occident parle constamment de soutien à l'Ukraine alors que l'Allemagne participe au Nord Stream 2. De plus, dans le cas d'un renoncement à ses valeurs, telles que les droits de l'Homme et le respect des frontières reconnues par la communauté internationale, l'Europe risque de faire face à une menace à l'échelle civilisationnelle.
«Si la civilisation européenne commence à gaspiller ses principes de base à quelques intérêts d'affaires, j'estime que cela peut mener à des conséquences extrêmement négatives pour l'Europe de l'Ouest, en tant que civilisation en générale», a indiqué M.Touka.
Le 8 juin, le vice-président du Bundestag Thomas Oppermann a déclaré que le gazoduc ne devait pas être menacé par des sanctions de la part de pays tiers.
Le gazoduc Nord Stream 2 traversera la mer Baltique, reliant les fournisseurs russes aux consommateurs européens sur plus de 1.200 km. Le pipeline aura une capacité de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an. Le projet a un coût estimé à près de 10 milliards d'euros. Les partenaires de Gazprom dans le projet sont Engie, OMV, Shell et deux sociétés allemandes, BASF et Uniper.