Alice Roberts, une professeure d'anatomie à l'Université de Bristol, s'est interrogée sur la manière d'améliorer le corps humain qui, bien que fantastique, était très loin d'être parfait, trouvant que des millions d'années d'évolution nous ont laissés de nombreux défauts.
«Je l'ai remarqué pour la première fois lorsque j'ai commencé à étudier la médecine il y a un quart de siècle et que je me suis demandée pourquoi nous avions un rhume et pourquoi notre cœur était si vulnérable», a noté la chercheuse citée par Daily Mail.
«Inspiré par les chiens, les chats, les céphalopodes, les poissons, les cygnes et les chimpanzés, mon modèle a un meilleur cœur avec plus d'artères que chez un être humain, des poumons plus efficaces, des yeux sans cils, des oreilles qui perçoivent mieux les sons et une peau reptilienne qui réagit rapidement pour bloquer les rayons ultraviolets dommageables», a-t-elle expliqué.
«À la réflexion, je n'aime pas les jambes semblables à celles des oiseaux. Mais ayant donné naissance à deux enfants, je suis une grande fan de la poche du kangourou», a confié Alice Roberts, ajoutant que «quand j'ai vu pour la première fois le modèle 3D (de cette femme idéale), j'ai poussé un cri».