Le cabinet Sunergia a mené un sondage auprès des Marocains en vue d'étudier leur attitude quant au non-respect du jeûne du ramadan.
Le nord et le nord-est du pays sont les plus «stricts quant à l'application de la loi contre les "déjeûneurs"», alors que les régions sahariennes dans le sud du pays sont les plus «clémentes».
Durant le mois sacré de ramadan, un des cinq piliers de l'islam, les croyants sont invités à s'abstenir de boire, de manger et d'avoir des relations sexuelles, de l'aube jusqu'au coucher du soleil.
Au Maroc, pays où l'islam est religion d'État, l'article 222 du code pénal stipule qu'une rupture du jeûne en public est passible d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à six mois.
Aucune arrestation n'a toutefois été signalisée par la presse locale pour le mois de ramadan en cours, qui a débuté le 16 mai au royaume.
Le sondage a été effectué par le cabinet privé Sunergia pour l'Economiste du 5 au 10 avril, sur un échantillon «représentatif de la population du Maroc», avec une marge d'erreur de «plus ou moins 3,7%».