Ayant analysé les artéfacts découverts aux alentours des monuments, les spécialistes ont constaté que les habitants de l'île de Pâques possédaient des technologies avancées.
«Pour la première fois, nous avons réussi à utiliser systématiquement toutes les allusions et les témoignages possibles attestant que ces chapeaux géants auraient pu se retrouver sur les têtes de statues bien plus lourdes. Tout ceci a été rendu possible grâce aux méthodes archéologiques, physiques et à la simulation informatique», a déclaré Carl Lipo, anthropologue de l'Université d'État de New York.
Comme l'indique M. Lipo, son équipe a prêté attention au fait que la manière de transporter ces statues ainsi que leurs chapeaux devraient se retrouver grâce aux traces laissées par le mode de transport. Par exemple, si les monuments avaient été traînés ou transportés avec des barreaux, ils auraient dû laisser des marques spécifiques.
D'un autre côté, l'environnement qui entoure ces géants devrait également conserver des traces, indiquant que les statues en question avaient été fabriquées sur place.
Ainsi, les statues ont été fabriquées de telle façon qu'elles se redressaient toutes seules si elles étaient placées sous un petit angle. Cela permettait de les déplacer doucement, en permettant aux habitants de l'île de Pâques de les transporter sur de grandes distances sans gaspiller beaucoup de ressources.
Les «chapeaux» des statues ont été transportés de la même façon.
D'après les scientifiques, tout ceci permet de constater que pour finaliser ces monuments, il ne fallait pas avoir recours à des armées d'esclaves comme en Egypte ou en Chine, ce qui contredit les hypothèses antérieures.