Assad: «Quelqu’un comme Trump ne m’impressionne pas»

© Photo Press Service of the President of SyriaBachar el-Assad
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Bachar el-Assad a commenté l’insulte lancée à son encontre par Donald Trump. Selon le Président syrien, les surnoms désobligeants n'influent pas sur la situation dans son pays.

Donald Trump peut employer les mots qu’il veut en parlant des autres, cela ne fait que révéler sa propre nature, a déclaré le Président syrien Bachar el-Assad, commentant une nouvelle fois l’insulte lancée à son encontre par le numéro un américain.

«C’est son langage. Il le représente. Selon le principe bien connu, vous êtes ce que vous dites. Il a ainsi voulu montrer ce qu’il représente et c’est normal», a indiqué M.Assad cité par la chaîne RT.

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Selon le Président syrien, le fait que M.Trump a préféré qualifié M.Assad d’un surnom insultant n’influe pas sur ce qui se passe en Syrie et ne fera pas le Président syrien utiliser le même langage.

«La seule chose qui vous émeut sont les gens en qui vous avez confiance, qui sont calmes, qui réfléchissent, qui ont des principes. Ce sont eux qui devraient vous émouvoir, du point de vue positif ou négatif. Quelqu'un comme Trump ne m’impressionne point», a ajouté M.Assad. 

Début avril, l’Occident a accusé Damas d’avoir organisé une attaque chimique à Douma, dans la Ghouta orientale. Donald Trump a qualifié le Président Assad d'«animal». «Le Président Poutine, la Russie et l’Iran sont responsables pour leur soutien à l'animal Assad», a-t-il affirmé, ajoutant qu'il faudrait «payer le prix fort». 

Dans la ville de Douma, Ghouta orientale, le 9 mars 2018 - Sputnik Afrique
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Moscou a démenti les informations sur la bombe au chlore qui aurait été larguée par les militaires syriens. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que la campagne de désinformation était appelée à justifier les actions des terroristes et les éventuelles frappes contre la Syrie. Celles-ci n'ont pas tardé. Le 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont tiré des missiles contre des sites gouvernementaux syriens où, selon eux, étaient fabriquées des armes chimiques. Le Président russe Vladimir Poutine a qualifié ces frappes d'acte d'agression contre un État souverain. Il a rappelé que ni les habitants ni les experts militaires russes n'avaient confirmé l'attaque chimique à Douma qui avait servi de prétexte à ces frappes.

Les autorités syriennes ont indiqué à maintes reprises qu'elles n'avaient jamais utilisé d'armes chimiques contre les civils ou les terroristes et que l'arsenal chimique avait été retiré du pays sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

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