En réponse à Donald Trump qui avait qualifié le Président syrien d'«animal», Bachar el-Assad a déclaré que cela ne le concernait pas personnellement, car le Président représentait avant tout son peuple et son pays.
«Personnellement, cela ne me dérange pas, car je traite la situation en homme politique, comme Président. Cela ne me concerne pas personnellement. L'important est de savoir comment cela affecte mon pays, la guerre, les terroristes et l'atmosphère dans laquelle nous vivons», a indiqué Bachar el- Assad.
Et d'ajouter: «Je ne pense pas qu'il existe une société dans le monde qui utilise ce genre de langage», a précisé le Président syrien.
Réfléchissant à la possibilité d'une rencontre avec Donald Trump, Bachar el-Assad a déclaré que toute réunion devait avoir son résultat, mais qu'il est difficile de savoir ce qui pourrait être réalisé avec un homme politique aussi incohérent que Trump:
Donald Trump a rejeté au début d'avril sur la Russie et l'Iran la responsabilité des crimes pour leur soutien de Bachar el-Assad. Selon lui, la région d'où étaient parvenues les nouvelles d'une attaque chimique présumée est «encerclée par l'armée syrienne». «Le Président Poutine, la Russie et l'Iran sont responsables pour leur soutien à l'animal Assad», a-t-il affirmé, ajoutant qu'il faudrait «payer le prix fort».