Nabil Mâaloul, le sélectionneur national tunisien a mis «en attente» les journalistes présents à sa conférence de presse à Braga, au Portugal, pendant qu'il répondait à sa mère au téléphone.
Abandonnant son air grave, l'ancien international tunisien s'est déconnecté, pendant une minute, de la conférence de presse d'après-match pour se saisir de son téléphone et rassurer sa mère, qui demandait de ses nouvelles.
«Oui Maman… non, non, du tout… Je finis la conférence de presse et je reviens vers toi, ma chère», pouvait-on l'entendre dire, à la fin de la conversation,
Avant de s'excuser auprès des journalistes, sous le regard amusé du chargé de communication de la Fédération tunisienne de football, placé à côté de lui.
À un journaliste tunisien, pas très attentif à la scène, qui lui demandait, à l'issue de la conférence de presse, si l'appel provenait de son épouse, Mâaloul a précisé que
«Ma femme m'a appelé juste avant, mais là c'est ma mère. Ce sont les deux personnes auxquelles je suis obligé de répondre quand mon téléphone sonne!»
Une scène qui n'est pas sans rappeler les récents déboires de l'entraîneur de Chelsea, l'Italien Antonio Conti, a réagi en connaisseur le chroniqueur Mourad Zeghidi, présent sur le plateau de la télévision tunisienne pendant la transmission en direct.
En pleine conférence de presse d'avant-match, l'ancien sélectionneur de la Squadra Azzurra n'était pas allé, toutefois, jusqu'à décrocher son téléphone quand sa femme l'avait appelée «au mauvais moment, comme toujours».
Cette rencontre amicale s'inscrit dans le cadre des préparatifs de la Coupe du Monde de football qui se jouera en Russie à partir du 14 juin prochain. Le Portugal y affrontera, au sein du groupe B, l'Espagne, le Maroc et l'Iran. Quant à l'équipe nationale de Tunisie, coincée entre les Diables rouges belges et les Trois Lions anglais, elle tentera, pour la première fois de son histoire, une qualification au second tour. Un objectif poursuivi par un autre outsider du groupe G, le Panama.