Dans une interview donnée le 27 mai 2018 au journal Al Sharq Al Awsat, Khalid ben Ahmed al-Khalifah, le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, a fait savoir qu'il n'y avait aucune évolution de la crise du Golfe annonciatrice d'une solution possible dans un avenir proche.
«Il n'y a pas de lueur d'espoir permettant d'entrevoir actuellement la fin de cette crise », a déclaré le ministre.
Selon lui, les autorités des pays du Golfe, ayant coupé leurs relations diplomatiques avec Doha, «s'attendaient à ce que le Prince du Qatar Hamad ben Khalifa Al Thani se rende à Riyad dès les premiers jours de la crise, mais cela ne s'est pas produit».
Doha a ordonné, le 27 mai, à tous les magasins du pays de retirer des rayons les marchandises provenant d'Arabie saoudite, de Bahreïn, d'Égypte et des Émirats arabes unis.
Soucieux de «protéger la sécurité des consommateurs», le gouvernement qatari souhaite en outre mettre fin à l'importation de produits laitiers saoudiens via des pays tiers.
Le 4 juin 2017, l'Arabie saoudite, Bahreïn, l'Égypte et les Émirats arabes unis ont rompu leurs relations avec le Qatar, en l'accusant de soutien au terrorisme. Les tentatives du Koweït de réconcilier ces pays ont échoué.