Lors de sa visite du 23 mai à Alger, Khaled al-Mechri, Président du Haut Conseil d'État libyen, a fait savoir que la majorité des parties au conflit en Libye ont des avis «quasi convergents» avec la démarche algérienne concernant la résolution de la crise libyenne, sans ingérence étrangère, selon l'Agence Presse Algérie (APS).
Ma rencontre avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, avait permis de «souligner la nécessité de renforcer le dialogue entre les différentes parties libyennes en veillant à le mettre à l'abri des ingérences étrangères», a déclaré le responsable libyen.
Le 21 mai, à Alger, le ministre algérien des Affaires étrangères Abdelkader Messahel a présidé une réunion avec ses homologues égyptien, Sameh Chokri, et tunisien, Khémis Jhenaoui, consacrée à la question libyenne.
L'Algérie, l'Égypte et la Tunisie s'opposent fermement à «toute forme d'ingérence étrangère en Libye qui mènerait à une escalade interne susceptible de contrecarrer le processus politique et de [faire] perdurer la crise qui menacera, dans ce cas, non seulement la sécurité et la stabilité en Libye mais aussi celles des pays voisins», est-il précisé dans le communiqué officiel.