Réuni avec le commissaire européen à l'Énergie, Miguel Arias Canete, à Téhéran, le chef du nucléaire iranien, Ali Akbar Salehi, a parlé de la politique iranienne suite au retrait des États-Unis de l'accord de Vienne.
Actuellement, la stratégie des autorités iraniennes sur la question de l'accord est d'«attendre et de voir», a-t-il également indiqué.
Si les efforts de l'UE ne mènent à rien, Ali Akbar Salehi a expliqué que l'Iran avait plusieurs options, comme celle de reprendre la production d'uranium enrichi à 20%.
«Il y a plusieurs possibilités, nous pourrions (…) produire de l'uranium enrichi à 20%», a-t-il déclaré, ajoutant qu'il espérait que la situation ne se détériore pas au point d'envisager le pire scénario.
«Nous avons envoyé un message à nos amis iraniens: tant qu'ils respectent l'accord, les Européens vont (…) honorer leurs engagements», a expliqué de son côté le commissaire européen, ajoutant que l'UE allait intensifier ses échanges avec l'Iran.
Aux termes de l'accord de 2015, l'Iran a été contraint de réduire la capacité de ses infrastructures d'enrichissement à environ 3,6% (il doit l'être à plus de 80% pour un usage militaire).