Selon le porte-parole du ministère iranien du Pétrole, Kasra Nouri, la Chine a déclaré qu'elle ne prévoyait pas de renoncer à ses importations de pétrole iranien en dépit de toutes les sanctions que les États-Unis réinstaureront.
«Oui, cette conversation a eu lieu lors d'une visite officielle du ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif en Chine ce dimanche, ils ont discuté de ce sujet avec les autorités locales», a indiqué Kasra Nouri à Sputnik.
Il a confirmé que la décision de la Chine était positive.
«La réponse a été positive et la Chine nous a nous assurés qu'elle n'envisageait pas d' interrompre ses échanges économiques avec l'Iran», a ajouté le représentant iranien.
Il a également souligné que la Chine était avec l'Inde le plus grand importateur de pétrole iranien. La troisième place est occupée par la Corée du Sud. C'est seulement ensuite que viennent les pays européens avec de faibles niveaux d'importation.
A l'heure actuelle, la Chine assure près d'un quart de l'augmentation de la demande pétrolière dans le monde. Ces trois dernières années, la consommation dans le pays croît en moyenne de 5% par an par rapport à la moyenne mondiale de 1,7%, d'après le site d'information Gazeta.ru. Selon les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la Chine et l'Inde seront les principales sources de hausse de la demande pétrolière au moins jusqu'au milieu des années 2030.