Les grands blocs basés sur les plateformes sectaires (chiites-sunnites) et nationalistes (arabo-kurdes) ont été dissous en Irak suite aux législatives, rapporte Vestifinance.ru.
Durant ces élections, le mouvement de Moqtada al-Sadr s'est déjà séparé pour s'unir avec le Parti communiste et d'autres groupes civils.
La Coalition de l'État de droit a été divisée en deux groupes: le premier, dirigé par le premier ministre Haïder al-Abadi, et le second par l'ex-premier ministre Nouri al-Maliki.
D'autres groupes chiites ont formé des listes avec des groupes armés ayant rallié les Forces de mobilisation populaire pour se présenter aux élections sous l'égide de Hadi al-Amiri, chef de l'organisation Badra qui s'est séparée de la Coalition de l'État de droit et de l'Alliance nationale.
Le bloc sunnite a également éclaté et ses membres ont formé de courtes listes, même si certains leaders ont adhéré à la Coalition nationale d'Iyad Allaoui.
Les élections de cette année se sont distinguées par un niveau d'abstention bien plus élevé que précédemment. Le taux de participation à ces élections est passé de 60% (aux élections de 2014) à moins de 50%.
Compte tenu de cette situation, le nouveau gouvernement devra être suffisamment fort pour remplir ses tâches après la libération de Daech, notamment du point de vue de l'établissement de la citoyenneté d'État après la chute des sectes et des quotas nationaux. Les habitants l'ont fait comprendre pendant les dernières élections en s'abstenant de voter.
Bien sûr, le nouveau gouvernement ne doit pas rappeler le précédent en matière de sectes et de quotas nationalistes, car cela engendrerait un fiasco et approfondirait la grogne sociale qui se traduira par des troubles difficiles à contrôler, conclut le portail Vestifinance.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.