Actrice européenne: «Je commence à prendre des cours de russe pour retourner» à Moscou

© Sputnik . Vladimir Sergeev / Accéder à la base multimédiaZaryadye Park
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Un seul séjour «chaleureux» à Moscou et ces artistes européens, metteur en scène maltais et actrice franco-britannique, rêvent d’y travailler à nouveau. Dans une interview accordée à Sputnik, l’actrice raconte ce qui l’a tellement impressionnée à Moscou, qu’elle prend déjà des cours de russe pour y retourner dans les prochains mois.

Ayant voyagé à Moscou pour présenter le spectacle «Écoute, je suis en train de mourir» en collaboration avec des artistes russes, le metteur en scène maltais Anton Bonnici et l'actrice franco-britannique Louise Denyer confient à Sputnik qu'ils envisagent «définitivement» de revenir pour plus de projets. Voici pourquoi Moscou et ses habitants sont devenus un coup de cœur pour ces artistes et voici ce que, selon eux, les Européens devraient apprendre des Russes.

Moscou, ville «accueillante», et les Russes «généreux» avec un «esprit ouvert»

«La générosité, la sincérité, la gentillesse», ces caractéristiques résonnent lorsque Louise Denyer, actrice d'origine britannique résidant depuis plus d'une dizaine d'années à Paris, se souvient de son séjour professionnel à Moscou.

«La ville est très imposante, belle. On a reçu un accueil tellement chaleureux. Les gens sont ouverts en esprit et en mentalité, très généreux et montrent toujours un grand envie de nous aider et de faire de leur mieux. J'ai apprécié aussi un niveau très élevé de vie culturelle et artistique.»

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Le metteur en scène d'origine maltaise Anton Bonnici est du même avis. Il estime que Moscou est une ville à l'esprit ouvert «avec plusieurs personnes prêtes à partager leurs expériences et à collaborer sur de nouveaux projets créatifs».

Barrière de la langue?

Une question se pose naturellement, lorsqu'on apprend que le spectacle présenté par ces artistes européens est un projet multilingue. Pourtant, selon ces Européens, il n'y avait aucune barrière linguistique. «La majorité des acteurs comprenaient l'anglais. Les répétitions se poursuivaient en anglais et en russe», a raconté Anton Bonnici.

«À Paris, je commence à prendre des cours de russe pour y retourner et parler avec les Russes», explique, à son tour, Louise Denyer.

«Les metteurs en scène de théâtre européens doivent apprendre beaucoup de leurs collègues russes»

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«J'étais très surpris, à quel point, nous, metteurs en scène et artistes de scène russes et européens, avons en commun. J'attendais à ce qu'il ait une forte confrontation entre styles ou idées dans notre collaboration entre les directeurs et les acteurs, mais il n'y a eu aucune confrontation et nous pouvions comprendre les visions et les idées des uns et des autres sans aucune difficulté.»

Et de poursuivre:

«Je suis au courant de la forte tradition théâtrale à Moscou et de la réputation excellente des acteurs et des metteurs en scène russes. Je crois sincèrement que les metteurs en scène de théâtre européens doivent apprendre beaucoup de leurs collègues russes», a estimé Anton Bonnici.

«J'ai trouvé les actrices russes très douées […] et sincères. Elles travaillaient très dur. Très déterminées, elles ont montré beaucoup de dévouement et d'engagement, plus que les acteurs en Europe parfois. C'était une vraie joie et un plaisir de travailler ensemble», se souvient à propos de sa collaboration avec les actrices russes Louise Denyer.

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En ce qui concerne les projets à venir, Anton Bonnici et Louise Denyer envisagent de présenter leur spectacle «Écoute, je suis en train de mourir» portant sur la vie et le combat des artistes, écrivaines et directrices, femmes dans le monde contemporain en 2018 à Moscou, à Saint-Pétersbourg, à Londres et à Paris.

À la question de savoir s'il veut revenir en Russie, Anton Bonnici n'hésite pas à répondre:

«Définitivement! Afin de terminer ce projet et, j'espère, pour en créer de nouveaux.»

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