La société Dana Energy est une entreprise privée qui opère dans le secteur du pétrole et du gaz depuis déjà 15 ans, en offrant entre autres des services en matière de prospection, de forage et de géophysique, a expliqué Seyyed Mostafa Khoei à Sputnik lors d'un entretien qu'il lui a accordé en marge du sommet pétro-gazier qui vient de clôturer ses travaux en Iran.
«Les raisons pour lesquelles nous avons justement choisi une compagnie russe consistent tout d'abord dans le fait que les relations politiques entre la Russie et l'Iran sont très bonnes, ce qui est une base solide pour le développement de rapports économiques entre les entreprises pétrolières russes et iraniennes. […] Ensuite, l'équilibre et le partenariat sont bien respectés avec les compagnies russes», a poursuivi l'interlocuteur de l'agence.
Et de rappeler qu'à la différence des Russes, les compagnies pétrolières européennes avaient des difficultés avec le financement des projets avec l'Iran.
«Heureusement, les compagnies russes n'ont pas de problèmes pour financer leurs projets avec l'Iran. […] Aux termes du contrat, 20% des parts appartiennent à l'Iran et les autres 80% à Zaroubejneft, chaque partie finançant sa participation. Le partenaire russe a accepté de nous aider par l'octroi d'un prêt», a détaillé M.Khoei.
Il a souligné que la Russie figurait parmi les leaders du secteur pétrolier dans le monde.
«Comme le disent les Russes, 90% des technologies utilisées dans le monde sont celles que livre la Russie. En Iran, nous avons aussi besoin de technologies. Deux gisements, dont il est question dans le contrat avec Zaroubejneft, ne sont pas nouveaux et nous espérons qu'en utilisant ces technologies, notamment les pompes de puits nous pourrons y augmenter rapidement la production», a résumé l'interlocuteur de Sputnik.