Le Comité iranien de la sécurité a refuté toutes les accusations selon lesquelles il aurait participé aux récents tirs contre le Golan en Israël et a rejeté la responsabilité sur l'armée syrienne.
«L'Iran n'a rien à voir avec la frappe d'hier contre Israël. Quand nous avons frappé Daech* à Deir ez-Zor, nous en avons tout de suite fait part», a déclaré le vice-président du Comité national iranien de la sécurité et de la politique étrangère, Hassan Beigi.
«En Syrie, il n'y a pas de militaires et bases iraniens. Israël ment. C'est la Syrie qui a frappé hier en guise de riposte contre les frappes massives sur son territoire. Israël doit comprendre que la situation a évolué et que l'agression ne restera pas sans réponse», a-t-il souligné.
Selon le porte-parole de l'armée, Jonathan Conricus, Israël avait informé la Russie de ses intentions. Le responsable a également dit que son pays «ne cherchait pas l'escalade».
Ces événements interviennent dans un contexte de vives tensions israélo-iraniennes autour du théâtre syrien à la suite de plusieurs opérations attribuées à l'armée israélienne contre des cibles militaires en Syrie.
*Daech est une organisation terroriste interdite en Russie