Après les frappes du 14 avril sur la Syrie, la France pourrait envisager de «recommencer» si Damas avait recours à l'arme chimique, a déclaré ce mardi Florence Parly, ministre française des Armées.
«Cette frappe que nous avons réalisée le 14 avril est une frappe qui est un avertissement. Lorsqu'il y a une ligne rouge qui est franchie, il y a une réaction», a-t-elle justifié citée par Reuters.
Le bombardement avait été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer les armes chimiques présumées de cet État, suite à la prétendue attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux. L'OIAC qui travaille sur place n'a à ce jour pas réussi à présenter de preuves susceptibles de confirmer l'usage de substances toxiques par l'armée syrienne dans la ville.