Les informations faisant état de la suspension de tout financement aux Casques blancs syriens par les États-Unis ont été évoquées ce vendredi par Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
«C'est une nouvelle absolument fantastique», a-t-elle indiqué.
«Mais pourquoi? Les derniers films ne leur [aux États-Unis, ndlr] ont pas plu? Ou peut-être existe-t-il d'autres raisons? À vrai dire, il serait intéressant de savoir combien les Casques blancs touchaient de la part du gouvernement américain et des gouvernements d'autres pays, notamment des trois pays qui ont récemment porté une frappe contre la Syrie. Je crois que cela revêt une importance de principe pour comprendre comment fonctionne ce mécanisme bien rodé de faux», a-t-elle souligné.
Toujours selon Maria Zakharova, les médias font état d'importants dons touchés par les Casques blancs «de la part d'une série de pays très engagés dans la crise syrienne, à savoir des États-Unis, du Royaume-Uni et des Pays-Bas».
«Quant aux Casques [blancs, ndlr], ils déclarent n'être influencés par aucun pays. Bien sûr, personne ne se trouve jamais sous l'influence de quelqu'un. Ils ne font que prendre l'argent», a-t-elle poursuivi.
Maria Zakharova a fait remarquer que les schémas appliqués pour financer les Casques blancs étaient «tout simplement très sophistiqués».
Les Casques blancs ont été les premiers à parler de l'attaque chimique présumée à Douma, le 7 avril dernier. Cette attaque a servi de prétexte aux États-Unis et à leurs alliés pour frapper la Syrie dans la nuit du 13 au 14 avril. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos des victimes de la prétendue attaque chimique publiées par cette organisation sur les réseaux sociaux.