Bakou fait la lumière sur la sortie des archives nucléaires de l'Iran par l’Azerbaïdjan

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Les informations selon lesquelles le territoire azerbaïdjanais aurait été utilisé par les services secrets israéliens pour faire sortir les archives nucléaires iraniennes ont été qualifiées de «fake» par le porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères.

Les affirmations sur le retrait des archives nucléaires iraniennes par le territoire azerbaïdjanais, qui aurait été effectué par des agents du Mossad, n'est qu'un faux, a déclaré ce vendredi le porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Khikmet Gadjiev.

«L'information diffusée a été vérifiée par les structures publiques appropriées de l'Azerbaïdjan. Je peux dire avec assurance qu'elle n'est pas conforme à la réalité. C'est un fake», a-t-il indiqué.

Le quotidien koweïtien Al-Jarida avait précédemment affirmé que les services secrets israéliens avaient réussi «une opération audacieuse ayant permis de dérober les archives nucléaires iraniennes pour les sortir par le territoire azerbaïdjanais».

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Selon le journal, l'opération a été réalisée en janvier dernier à l'insu des autorités azerbaïdjanaises. Les archives subtilisées ont été transportées en Azerbaïdjan en contournant les postes frontaliers, avant de prendre l'avion à destination d'Israël.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré le 30 avril à la télévision que le Plan d'action global conjoint (JCPOA) conclu en juillet 2015 entre l'Iran et le groupe P5+1 reposait sur des mensonges de Téhéran. Il a affirmé que les services secrets israéliens avaient mis la main sur d'immenses archives composées de près de 100.000 documents en format papier et numérique prouvant que le programme nucléaire iranien avait une composante militaire secrète sous le nom de code «projet Amad». Selon M.Netanyahu, les travaux du «projet Amad» se seraient déroulés de 1999 à 2003 et auraient été interrompus à cause de la pression internationale croissante sur l'Iran.

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