Alors que les pays occidentaux s'obstinent à accuser Damas d'avoir perpétré une attaque chimique à Douma même sans présenter de preuves tangibles, le chef de la diplomatie russe a expliqué sans une interview au magazine italien Panorama pourquoi il serait impossible de cacher les traces d'une attaque chimique présumée.
«Tout expert confirmera qu'il est impossible de détruire les traces d'une attaque chimique dans la cadre d'un bâtiment détruit car les substances pénètrent profondément dans le sol et dans les murs des bâtiments», a dit M. Lavrov.
Il a également commenté les déclarations des États-Unis accusant la Russie et la Syrie d'entraver l'accès des inspecteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à Douma.
«Les accusations ultérieures prétendant que les militaires russes auraient retardé le départ des experts en ‘‘nettoyant les lieux'' entre-temps sont absurdes», a-t-il souligné.