À quelques heures de la réunion de mercredi, plusieurs députés conservateurs partisans d'un Brexit radical ont transmis leurs exigences à la BBC, réclamant de May qu'elle «retire promptement de la table» sa première option, celle du partenariat.
Le sujet est-il de nature à faire voler en éclats le Parti conservateur, avec les risques liés pour un gouvernement dont la majorité parlementaire dépend déjà de l'appoint des élus unionistes nord-irlandais? Interrogé par la BBC, l'ancien secrétaire d'Etat au Brexit David Jones a répondu qu'aboutir au final à un partenariat commercial «décevrait certainement de nombreux Brexiters».
Jacob Rees-Mogg, chef de file des Brexiters les plus fervents au sein du Parti conservateur, a rejeté pour sa part l'idée que ce texte serait une forme d'ultimatum adressé à Theresa May.
«Il ne s'agit pas d'un ultimatum, mais d'un document qui a été produit sur un aspect politique spécifique qui ne marcherait pas», a-t-il dit mercredi matin au micro de la BBC.