Les États-Unis n'ont pas participé à l'attaque menée dimanche soir contre plusieurs positions de l'armée syrienne, a déclaré lundi aux journalistes le secrétaire à la Défense des États-Unis, James Mattis.
«Nous n'avons rien à voir avec les frappes de la nuit dernière», a-t-il indiqué.
Le 29 avril, des positions de l'armée syrienne situées dans les provinces d'Hama et d'Alep ont subi une attaque de missiles dont l'auteur n'a pas été identifié. Israël, qui a récemment bombardé à plusieurs reprises le territoire syrien sous le prétexte de vouloir empêcher des groupes dont le Hezbollah, qui soutient le Président syrien, de s'emparer d'armes sophistiquées, a refusé de commenter cette attaque.
Dans la nuit du 13 au 14 avril les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué des sites d'infrastructures militaires de la Syrie. Cette coalition tripartite a tiré 103 missiles (l'année dernière, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles) dont 71 ont été abattus à l'approche de leurs objectifs, d'après le ministère russe de la Défense. Moscou a violemment fustigé les frappes, affirmant que par leurs actions, les États-Unis laissaient faire les terroristes en Syrie.