«La démarche de Coinbase suscite une vive préoccupation. Nul doute que la plateforme d'échange de cryptomonnaies la plus populaire du monde a cédé à la pression, notamment de la part des États-Unis. Cela montre une fois de plus que les États-Unis sont déterminés à réprimer la liberté d'expression incarnée par WikiLeaks», a déclaré l'interlocuteur de l'agence.
Et de relever que des sociétés telles que Coinbase étaient cotées sur les marchés.
«Elles ont besoin de plus en plus de clients qui n'apprécient cependant pas les entreprises qui plient sous une pression politique, notamment sous celle des États-Unis», a poursuivi l'homme de droit.
Selon ce dernier, WikiLeaks a raison d'appeler à boycotter Coinbase, «un membre inapte de la communauté crypto», qui a bloqué les paiements dans le WikiLeaks Shop.
«Assange […] peut raconter beaucoup de choses au sujet des États-Unis. […] C'est un pays qui célèbre la liberté d'expression et le fait dans sa Constitution, mais en réalité la liberté d'expression y est strictement limitée et la situation ne cesse de se dégrader», a indiqué M.Barns.
Et de conclure qu'il ne s'agissait au fond que d'une des formes d'hypocrisie qui étaient très nombreuses aux États-Unis.
Coinbase a refusé d'offrir ses services à WikiLeaks, une décision qui a des conséquences importantes au niveau international et que l'ONG estime particulièrement injuste. Le WikiLeaks Shop est un site sur lequel il est possible d'acheter des t-shirts, posters, coques de téléphone et toutes sortes de produits à l'effigie de l'organisation. Les utilisateurs ont la possibilité de payer en dollars avec leur carte bancaire et aussi dans différentes cryptomonnaies.