Selon le site d'information Vzgliad, il n'a pas directement désigné cet «ennemi», mais a qualifié la situation actuelle de «guerre électronique la plus agressive du monde». Le média Drive, qui cite le général, est persuadé qu'il faisait allusion à la Russie.
«Ils nous mettent à l'épreuve tous les jours, ils brouillent nos communications et mettent hors d'usage nos (avions d'appui feu) AC-130», a souligné Raymond Thomas.
Alexeï Leonkov, rédacteur du magazine Arsenal Otetchestva (Arsenal de la Patrie), ne pense pas que la situation en Syrie soit sans précédent en termes de guerre électronique. «En réalité, cela révèle simplement l'habitude qu'ont pris les Américains de combattre un ennemi faible. Après 1991, les USA ont mené tous leurs conflits contre des États ayant des moyens de guerre électronique faibles ou inexistants», rappelle-t-il.
Le général Thomas a spécifié qu'actuellement la Russie n'utilisait pas la guerre électronique à pleine puissance en Syrie, et que si elle le faisait les USA perdraient toute leurs communications dans la région. L'ancien commandant de la guerre électronique de l'armée de terre américaine, Laurie Buckhout, a même noté que les USA ne disposaient pas de capacités de guerre électronique aussi importantes que la Russie.
«Nous avons une très bonne reconnaissance électronique et nous pouvons écouter tout le monde, mais nous ne disposons pas du dixième des capacités russes permettant de mettre des équipements hors service», affirme-t-il.
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