Intervenant dans le cadre du symposium GEOINT 2018, le chef du Commandement des opérations spéciales des États-Unis, Tony Thomas, a évoqué le brouillage des communications entre l'aviation et les forces terrestres américaines en Syrie, faisant état d'«un environnement très agressif» dans lequel opéraient les avions américains.
«Ils nous testent chaque jour, réduisant nos communications, désactivant nos AC-130, etc.», a déclaré le général.
Selon The Drive, les moyens de lutte électronique représentent un danger pour les AC-130, car ils sont capables de bloquer les canaux de communication et de transmission de données qui permettent aux pilotes de coordonner les frappes avec les forces terrestres et les drones.
Selon le média, les adversaires du Pentagone en Syrie sont en mesure de capter les rayonnements des systèmes de guidage, mais aussi de brouiller le signal authentique et réorienter l'attaque de l'aviation contre ses propres forces terrestres, de dérouter les avions de transport et de créer des obstacles au larguage des paras.
«En fonction de l'ampleur et de l'efficacité des attaques électroniques, elles pourraient avoir un impact sur d'autres types d'aéronefs américains pilotés et non opérant en Syrie», estime le général.