Le Pentagone semble vouloir dissuader la Turquie d'acheter des S-400 fabriqués en Russie en mettant en doute leur efficacité, note The National Interest.
Cependant, poursuit la revue, ces affirmations vont à l'encontre des dépenses américaines consacrées aux technologies furtives visant à contrer la défense antimissile russe, se chiffrant à des centaines de milliards de dollars. Cela pourrait témoigner de leur volonté de dissuader Ankara d'acheter à Moscou des systèmes de missiles S-400.
Lors de la prochaine séance du comité ad hoc du Sénat, il faudra s'attendre à ce que les dirigeants du Pentagone s'alarment de la menace présentée par les S-300, S-400 et autres moyens de défense antiaérienne russe pour justifier leurs programmes et leurs budgets, ajoute The National Interest.
En décembre 2017, la Russie et la Turquie ont signé un accord sur les livraisons de S-400. Ce contrat a suscité le mécontentement de Washington qui s'est dit prêt à proposer à Ankara des systèmes de missiles alternatifs, «compatibles avec les standards de l'Alliance de l'Atlantique Nord».