De nouvelles provocations avec des armes chimiques artisanales pourraient avoir lieu en Syrie pour justifier une supposée offensive contre les forces gouvernementales dans le sud du pays, qui engagerait plus de 12.000 extrémistes de différents groupes conduits par le Front al-Nosra*, a appris ce jeudi une source diplomatique et militaire citée par des médias russes.
Ce sont les accusations contre les troupes gouvernementales d'avoir prétendument violé le cessez-le-feu qui serviraient de prétexte pour l'offensive.
«Pour amplifier l'effet, de nouvelles provocations avec usage de prétendues armes chimiques artisanales contre les civils pourraient être orchestrées», a fait savoir la source.
Cette offensive d'envergure de différents groupes de radicaux contre les troupes gouvernementales aurait pour objectif final la création, sous l'égide des États-Unis, d'une formation territoriale indépendante de Damas et centrée sur Deraa, à l'instar des territoires contrôlés par les Forces démocratiques syriennes au nord-est de la Syrie.
Auparavant, les Casques blancs et d'autres ONG avaient accusé Damas d'avoir attaqué à une bombe au chlore, le 7avril, des civils à Douma, dans la Ghouta orientale. Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni avaient ensuite réalisé une frappe massive contre la Syrie, le 14 avril. Toutefois, ni les experts militaires russes ni les habitants locaux n'ont confirmé qu'une attaque avait effectivement eu lieu dans cette ville. Vladimir Poutine a qualifié les frappes d'acte d'agression contre un État souverain.
* Organisation terroriste interdite en Russie.