«Nous n'avons pas encore d'accès à Douma, mais nous travaillons avec les autorités compétentes pour procéder le plus vite possible à l'évaluation de l'état de la santé publique à Douma», a confié à Sputnik le porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tarik Jasarevic.
Il a souligné que la mission d'évaluation de l'OMS travaillerait à Douma indépendamment de la mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Lundi 16 avril, l'ambassadeur russe auprès de l'Onu à Genève, Guennadi Gatilov, a communiqué que des représentants de l'OMS avaient été envoyés à Douma «pour donner une évaluation objective de la situation médico-sanitaire dans la région où des armes chimiques auraient été utilisées». À l'issue de leur inspection, les représentants de l'OMS pourront corriger leur déclaration du 11 avril sur de nombreuses victimes de l'attaque présumée de Douma.
Damas a qualifié les accusations contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques de peu convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'OIAC.