Les autorités syriennes ont proposé aux enquêteurs de l’Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) de rencontrer personnellement 22 témoins des événements qui ont eu lieu dans la ville syrienne de Douma, où, selon des pays occidentaux, une attaque chimique aurait été récemment perpétrée, apprend-on de la déclaration d’Ahmet Üzümcü, directeur général de cette organisation.
«Pendant ce temps, les autorités syriennes ont proposé à un groupe d’experts de rencontrer 22 témoins qui peuvent être accompagnés à Damas. J’espère que tous les préparatifs nécessaires seront faits au niveau du Département de la sûreté et de la sécurité de l’Onu afin que les experts puissent avoir accès à Douma le plus vite possible», a-t-il indiqué lors de la 58e session du Conseil exécutif de l’OIAC.
Il a en outre précisé que la Russie et la Syrie avaient prévenu les membres de la mission que les questions sécuritaires devaient être réglées dans la Ghouta avant le début du déploiement de l’équipe.
Les propos d’Ahmet Üzümcü sont publiés sur le site de l’organisation.
La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.