Un cousin de Bachar el-Assad, l'un des critiques les plus virulents du gouvernement syrien, a affirmé à la bTV bulgare qu'il ne croyait pas que Damas était derrière les attaques chimiques dans le pays.
Selon lui, les groupes de militants opérant en Syrie et les autorités syriennes avaient accès à des armes chimiques.
«Les deux parties ont la capacité de lancer une attaque chimique. En 2013, 12 membres du Front al-Nosra* ont été interpellés en Turquie pour avoir transporté 2 kg d'agents neurotoxiques. Un rapport de l'Onu rédigé par Carla Del Ponte a été publié la même année: elle enquêtait sur le développement de la situation en Syrie et a indiqué dans son rapport que les terroristes avaient la possibilité d'utiliser des armes chimiques en Syrie», a rappelé M. Ribal el-Assad.
Ribal Assad, qui vit en exil en Europe, est le fondateur et le directeur de l'Organisation pour la démocratie et la liberté en Syrie. Suite au coup d'Etat raté du père de Ribal, Rifaat el-Assad, dans les années 1970 et 1980 sous le mandat de Hafez el-Assad, le père de Bachar el-Assad, sa famille a dû fuir en France.
*Le Front al-Nosra est une organisation terroriste interdite en Russie