La frappe contre la Syrie a été portée sur la base des informations circulant dans les médias ainsi que sur les réseaux sociaux, aucune preuve tangible n'ayant été recueillie, a dénoncé ce samedi Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe.
Elle a ajouté que si les médias étaient tout de même responsables de l'information publiée, le cas des réseaux sociaux était différent, car les données y circulant ne sont pas crédibles.
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené dans la nuit de vendredi à samedi des frappes coordonnées en Syrie en représailles à l'attaque chimique présumée menée le week-end dernier à Douma.
Damas a qualifié les accusations contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques de peu convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).