Le Royaume-Uni a envoyé jeudi une demande de lui réserver une partie de l'espace aérien chypriote autour sa base aérienne à Akrotiri, sur la côte sud de l'île, a déclaré le chef adjoint du service de contrôle du trafic aérien, Haris Antoniadis, dans une interview accordée à la chaîne de télévision chypriote Sigma.
«Les autorités de la base britannique d'Akrotiri ont demandé que l'espace aérien leur soit réservé pour mener à bien certains préparatifs», a affirmé Haris Antoniades.
Et d'ajouter: «Cette requête est toujours en examen… Cela ne signifie pas l'annulation de certains vols. Aucune compagnie aérienne en provenance et à destination de Larnaca n'a annulé de vols».
Pourtant, selon les données fournies par les NOTAM, les messages aux navigants aériens, l'espace aérien au-dessus de la base britannique d'Akrotiri dans la zone maritime de la mer Méditerranée à Chypre a été fermé depuis jeudi en raison de la prochaine «augmentation de l'activité militaire».
Le Président américain avait promis lundi de décider sous 24 ou 48 heures quelles mesures les États-Unis prendraient en réaction à l'emploi présumé d'armes chimiques en Syrie. Le Foreign Office a annoncé mardi que Theresa May, Donald Trump et Emmanuel Macron avaient convenu que la communauté internationale devait réagir à l'attaque chimique présumée de Douma.
En août 2013, les parlementaires britanniques avaient voté contre la participation de Londres aux frappes aériennes sur la Syrie, mais le vote du parlement n'est pas obligatoire lorsqu'il s'agit de ce type de dossier. La décision de participer ou non à des opérations militaires relève du Premier ministre britannique seul.