Dans le contexte de l'agitation internationale autour d'éventuels projets d'une opération en Syrie, Nicosie annonce ne pas s'associer aux plans de l'éventuelle campagne militaire que d'autres pays ont ou auraient, a indiqué le porte-parole du cabinet chypriote, Prodromos Prodromou. Bien que les bases militaires situées sur l'ile puissent intéresser des pays comme le Royaume-Uni ou la France, le gouvernement chypriote s'oppose résolument à ces projets.
Il a souligné que Chypre n'était aucunement engagé dans l'opération et a affirmé que la sécurité du pays n'était pas en danger.
«Chypre ne participe pas à quelque opération que ce soit qui est prévue ou pourrait l'être et la sécurité du pays n'est pas menacée», a dit Prodromos Prodromou à des journalistes.
Il a rappelé toutefois que Chypre coopérait sur une base permanente avec ses partenaires de l'Union européenne et avait dernièrement organisé avec la France des exercices conjoints de recherches et de secours, mais pas de manœuvres militaires.
Commentant un éventuel recours du Royaume-Uni à ses bases à Chypre en cas d'opération contre la Syrie, il a souligné que Nicosie ne se considérait pas comme concerné et n'avait eu aucune consultation sur les projets d'autres pays.
«Chypre ne participe pas et n'a conclu aucune entente au sujet d'une opération quelconque que pourraient planifier d'autres pays», a-t-il noté.
The Washington Examiner, se référant à une source au Pentagone, a écrit lundi que le destroyer USS Donald Cook, équipé de 60 missiles de croisière Tomahawk, avait quitté son port de Chypre et se dirigeait vers la Syrie.