Ainsi, d'après le diplomate, le document ne fait que confirmer la composition chimique de la substance.
«Dans la partie du rapport non rendue publique, il y a la formule chimique longue et détaillée de cette substance. Aucun nom littéraire n'y figure. Il y est seulement indiqué que cette substance est absente de la liste établie par la Convention sur l'interdiction des armes chimiques et que les pays membres doivent prendre en compte pour faire leurs rapports», a-t-il précisé.
Selon Sergueï Lavrov, la Russie examine soigneusement toutes les informations qui sont présentées dans ce texte.
«Il y a des détails très intéressants qui s'imposent à la lecture de ce document», a souligné le ministre russe.
Les experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) ont terminé leur enquête visant à élucider des circonstances de l'empoisonnement de l'ex agent-double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia à Salisbury. Le rapport a été adressé à Londres le 12 avril, a annoncé le ministère britannique des Affaires étrangères.
La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down ont reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a demandé à Londres à plusieurs reprises de lui permettre de participer à cette enquête.