Après l'adoption par le président américain Donald Trump de taxes sur les marchandises chinoises, il est devenu clair que la Chine avait besoin de prendre des contremesures pour que son économie ne soit pas touchée, écrit le portail Vestinance.
Ces taxes feront perdre à la Chine plus de 50 milliards de dollars par an et il est donc parfaitement logique qu'en réponse à ces agissements américains, la Chine réduise significativement ses achats d'obligations publiques américaines.
La Chine détient 1.200 milliards de dollars de dette américaine, soit plus que tout autre pays et quand elle achète des obligations américaines elle fournit de facto de l'argent aux États-Unis. Washington utilise les ventes d'obligations à la Chine et à d'autres pays pour se financer.
Les dépenses des États-Unis augmentent cette année et la plupart des analystes indépendants s'attendent à ce que les recettes fiscales des USA soient concernées par la réforme fiscale du Parti républicain.
Il est évident que la Chine ne vendra pas toutes ses obligations américaines car l'effondrement économique qui s'ensuivrait serait néfaste pour tout le monde. Il suffirait de réduire seulement les investissements dans l'économie américaine. A en juger par la dynamique du rendement des obligations américaines sur 10 ans, la Chine a déjà commencé à mettre en œuvre sa «riposte» contre Washington.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.