Les rapports faisant état des conséquences monstrueuses de l'emploi d'armes chimiques dans la ville syrienne de Douma sont infondés, a déclaré mercredi le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
«Nous ne sommes pas d'accord avec ces déclarations. De plus, nous estimons que ces informations (…) ne reposent pas sur des données réelles», a indiqué M.Peskov s'exprimant devant les journalistes.
Les radicaux du groupe Jaych al-Islam ont précédemment accusé les forces gouvernementales syriennes d'avoir eu recours, samedi 7 avril, à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Ces allégations ont été reprises par les puissances occidentales, le Président américain Donald Trump ayant annoncé que la Syrie devrait «payer le prix fort pour l'attaque chimique».
La diplomatie russe a pour sa part qualifié ces informations d'«intox» destinées à justifier les éventuelles frappes étrangères contre les forces syriennes. Il convient de rappeler que le 13 mars dernier l'état-major interarmées russes avait prévenu que les radicaux de la Ghouta orientale préparaient une provocation mettant en scène une attaque chimique.