Armin Laschet, membre de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) et ministre-président de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a commenté les résultats de l'enquête menée par les experts de Porton Down, qui n'ont pas pu déterminer l'origine de l'agent toxique responsable de l'empoisonnement de Sergueï Skripal.
«Si vous forcez la quasi-totalité des pays de l'Otan à la solidarité, alors ne devriez-vous pas avoir de preuves solides? Vous pouvez avoir l'opinion de la Russie que vous voulez, mais j'ai appris une autre façon de coopérer avec les autres pays lorsque j'étudiais le droit international», a-t-il écrit sur Twitter.
Wenn man fast alle NATO-Staaten zur Solidarität zwingt, sollte man dann nicht sichere Belege haben? Man kann zu Russland stehen wie man will, aber ich habe im Studium des Völkerrechts einen anderen Umgang der Staaten gelernt. https://t.co/kqMSS2qkhi
— Armin Laschet (@ArminLaschet) 3 апреля 2018 г.
Le Président Poutine a à son tour affirmé que des agents similaires au gaz A234 pouvaient être produits dans une vingtaine de pays et que l'intérêt de la Russie était qu'une enquête complète soit menée sur cette affaire, demandant qu'elle y ait accès.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.
Selon les récentes informations, Ioulia Skripal est sortie du coma et son état s'améliore. Mais les diplomates russes se voient interdire de lui rendre visite bien qu'elle soit citoyenne russe.