«Il faut renvoyer Boris Johnson» pour son «mensonge» sur l'affaire Skripal

© AP Photo / Petros GiannakourisBritish Foreign Secretary Boris Johnson answers a question during a news conference after his meeting with Greek Foreign Minister Nikos Kotzias, in Athens on Thursday, April 6, 2017
British Foreign Secretary Boris Johnson answers a question during a news conference after his meeting with Greek Foreign Minister Nikos Kotzias, in Athens on Thursday, April 6, 2017 - Sputnik Afrique
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Dès le début du mois de mars, Boris Johnson a affirmé qu'un des spécialistes de Porton Down lui avait confirmé l'origine russe du poison utilisé pour empoisonner les Skripal, mais cette déclaration s'avère contredire les récents résultats des analyses. Selon l'ex-parlementaire George Galloway, M.Johnson devrait répondre de son mensonge.

A security guard stands at the entrance at the headquarters of the world's chemical watchdog OPCW, in The Hague, Netherlands, Friday Oct. 11, 2013 - Sputnik Afrique
La proposition Russie-Iran-Chine à l'OIAC sur l'affaire Skripal «tuée dans l'œuf»
Des experts britanniques ont été incapables de déterminer l'origine de l'agent neurotoxique qui a provoqué l'empoisonnement des Skripal, mais le chef de la diplomatie britannique avait précédemment déclaré qu'un chercheur du centre lui avait personnellement confirmé l'origine russe du poison. Ainsi, le gouvernement, la Première ministre Theresa May et surtout Boris Johnson se trouvent dans une situation «extrêmement humiliante», a estimé dans un entretien à la chaîne RT un ancien parlementaire britannique, George Galloway.

«Je crois qu'il faut renvoyer Boris Johnson pour non seulement rejoindre le chœur des voix accusant la Russie, mais pour aller encore plus loin en faisant de fausses déclarations à la télévision nationale», a-t-il déclaré.

«Johnson a dit qu'il a personnellement parlé avec un homme de Porton Down, celui qui, en l'occurrence, est la personne qui a fait la déclaration du 3 avril. Alors, selon le ministre, cet expert lui a dit que la tentative était l'œuvre de la Russie et que personne d'autre n‘avait pu le faire. Ce n'est pas seulement une erreur, c'est une tromperie, ce qui est encore pire», a fustigé M.Galloway.

In this file photo taken on March 12, 2018 Police officers stand on duty at a cordon near a bench covered in a protective tent (R) at The Maltings shopping centre in Salisbury, southern England, on where former Russian spy Sergei Skripal and his daughter Yulia were found critically ill on a bench on March 4 and taken to hospital sparking a major incident - Sputnik Afrique
«Des actions similaires à un acte terroriste» perpétrées à l’encontre des Skripal
L'ex-agent double Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients près d'un centre commercial de Salisbury, en Angleterre, le 4 mars dernier. Le Royaume-Uni a accusé la Russie d'avoir organisé l'empoisonnement des Skripal par un agent neurotoxique qu'il appelle Novitchok (A-234). Moscou rejette catégoriquement ces accusations.

Les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down n'ont pas été en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans la tentative d'assassinat de l'ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia au Royaume-Uni, a déclaré mardi 3 avril le chef du laboratoire Gary Aitkenhead.

Face à ces propos, le Président Poutine a affirmé que des agents similaires au gaz A234 pouvaient être produits dans une vingtaine de pays et que l'intérêt de la Russie était qu'une enquête complète soit menée sur cette affaire, demandant qu'elle y ait accès.

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