Selon lui, le 13 mars, l'ambassade russe a fait parvenir une note au ministère britannique des Affaires étrangères en lui demandant de clarifier sa position officielle à cet égard, «tenant compte de la gravité des menaces prononcées, qui ont, en réalité, appelé à entamer des hostilités contre la Russie dans le cyberespace».
«Malheureusement, nous n'avons pas encore reçu de réponse. Nous estimons que le gouvernement britannique est incapable de désavouer des appels agressifs. Nous ne jugeons pas les raisons mais en tout cas cette situation nous préoccupe profondément», a souligné l'interlocuteur de Sputnik.
Plus tôt, le journal The Times, citant un haut fonctionnaire dans le gouvernement britannique, avait annoncé que Londres pourrait envisager la possibilité de mener une cyberattaque secrète contre la Russie pour riposter à l'empoisonnement de Skripal.
En outre, lors des sessions à la Chambre des communes les 12 et 14 mars, certains parlementaires ont demandé au gouvernement d'utiliser le «cyberpotentiel» contre la Russie.