«Nous aimons notre compagnie, nous aimons notre clientèle, nous l'avons fait. Depuis 2011, les salaires ont été gelés et à ce jour nous n'avons absolument eu aucun retour sur bonne fortune comme il a été promis par la direction».
«Ça veut dire que même en demandant 6%, nous offrons les années écoulées et perdues. Nous n'avons pas l'impression d'être des enfants gâtés, nous demandons simplement la justice pour ceux et celles qui font de cette entreprise ce qu'elle est.»
«Le problème, c'est que le dialogue social est au point mort avec la direction. Il faut véritablement être assis en intersyndicale pour se rendre compte de ce manque de prise de conscience des réalités. Nous avons l'impression d'être face à des gens qui ne comprennent pas véritablement ce qui se passe au sein même des avions, au sein même des aéroports.»
Un autre interlocuteur de Sputnik, également employé d'Air France, a exprimé l'espoir que le mouvement se durcisse et qu'il y aura une direction qui «va enfin s'asseoir et enfin discuter, et enfin parler, et enfin prendre des bonnes décisions» contrairement à la direction actuelle qu'il a qualifiée d'«autiste».
«On est vraiment en colère contre une direction qui reste autiste. […] Moi, j'ai passé une heure et demie dans un bureau […] on est sorti avec rien du tout.»