«La provocation antirusse monstrueuse lancée dans le contexte de l’affaire Skripal, c’est le summum. Malheureusement, la France s’est aussi jointe à cette campagne antirusse par un faux principe de solidarité. Je crois que cela ne répond ni aux intérêts de la France ni de la Russie», a indiqué le diplomate, intervenant au Centre spirituel et culturel russe à Paris.
La France a décidé d’expulser quatre diplomates russes après que le Conseil européen est convenu, les 22-23 mars derniers, qu’il «n’existait pas d’autre explication plausible que celle de la responsabilité de la Fédération de Russie» dans l’affaire Skripal.
Au total, une quinzaine de pays de l’UE, ainsi que les États-Unis, le Canada, la Norvège, l’Albanie et l’Ukraine ont annoncé lundi l’expulsion de diplomates russes en réaction à l’empoisonnement de l’ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille à Salisbury, au Royaume-Uni, le 4 mars dernier. Londres accuse la Russie d’être derrière cet incident, sans fournir aucune preuve tangible.